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mardi 29 octobre 2013

A la Une : l’affaire d’espionnage américain, Obama dans l’embarras



A la Une : l’affaire d’espionnage américain, Obama dans l’embarras

Par Stefanie Schüler


La chancelière allemande, Angela Merkel à Hanovre, le 5 mars 2013.
REUTERS/Fabrizio Bensch
Si l'indignation de la France après les révélations sur l'espionnage américain dans l'Hexagone n'a pas inquiété outre mesure les éditorialistes américains, il n'en va pas de même pour la colère de l'Allemagne. Le portable de la chancelière Angela Merkel mis sur écoute par Washington, c'est visiblement de trop. « La révélation que les Etats-Unis ont espionné Madame Merkel place Barack Obama à la croisée des chemins », titre ainsi le New York Times. « Le président américain doit décider aujourd'hui s'il continue d'espionner les pays amis en prenant le risque de sérieusement compromettre la coopération des Etats-Unis avec leurs partenaires internationaux en matière de lutte anti-terroriste et de gestion de l'économie mondiale », estime le quotidien. « Dans le cas de l'Allemagne, le dilemme est particulièrement clair. Puisque le Bundesnachrichtendienst, le principal service de renseignement allemand, est un pivot dont Washington ne peut se passer ».
Cet avis est partagé par USA Today. « Ce n'est pas parce que les Etats-Unis possèdent les possibilités techniques d'espionner qui bon leur semble qu'ils doivent forcément le faire », lance l'éditorialiste. « Il est vrai que les services secrets américains ne sont pas les seuls à écouter leurs alliés. Ce n'est pas pour rien qu'on a demandé à Barack Obama de lâcher son BlackBerry, une fois président. Mais nous estimons que les chefs d'Etat et de gouvernement de pays amis ne devraient être mis sur écoute que dans des circonstances exceptionnelles », écrit USA Today avant de conclure : « L'Amérique a déjà suffisamment d'ennemis dans le monde. Tâchons de ne pas nous en faire de nouveaux ».
Selon le Washington Post, les Etats-Unis mettent en garde certains services de renseignement étrangers puisque les documents obtenus par Edward Snowden contiennent des détails sur des coopérations secrètes entre Washington et des pays tiers. « Ces informations sont très sensibles », écrit le journal. « Parce qu'elles concernent des pays qui ne sont officiellement pas des alliés des Américains. Et aussi parce que dans certains cas, une partie du gouvernement du pays concerné est au courant de la collaboration avec les Etats-Unis, tandis qu'une autre partie, le ministre des Affaires étrangères par exemple, ne l'est pas ».
Haïti : le feuilleton politico-judiciaire autour de l'avocat André Michel continue
« L'arrestation mardi soir d'André Michel, qualifiée d'illégale, d'anticonstitutionnelle, a choqué et le recouvrement de sa liberté de mouvement, ce mercredi, dans la grande confusion, divise », rappelle Le Nouvelliste aujourd'hui. Le gouvernement critique vivement le comportement des parlementaires qui avaient investi le parquet du tribunal de première instance de Port-au-Prince pour libérer André Michel. Mais il n'est pas le seul : le CSPJ, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, a lui aussi fustigé l'action des parlementaires venus à la rescousse de l'avocat arrêté. Ainsi le président du CSPJ et de la Cour de cassation, Arnel Alexis Joseph, a demandé « au président du Sénat de retourner le prévenu à la justice pour éviter qu'un mandat d'arrêt soit décerné contre lui », rapporte le site Alterpresse.

Mais apparemment, certains membres de cette haute instance judiciaire qu'est le CSPJ ne partagent pas l'avis de leur président. Dans les colonnes du Nouvelliste, trois juges du CSPJ accusent le président de cette instance d'être à la botte du gouvernement. Ils dénoncent « l'instrumentalisation de certains magistrats par l'exécutif. Ce sont, toujours selon ces juges, des miliciens de la justice qui font un travail en dehors de la justice ». Des mots forts qui traduisent la tension qui règne depuis l'arrestation puis la libération d'André Michel. Dans son éditorial, le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval, s'interroge d'ailleurs : « Y a-t-il un pilote dans l'avion Haïti ? ».

« Qui ces jours-ci se demande ce qui se passe quand un pays rate son décollage? Son atterrissage? Ce qui se passe quand les moteurs d'un pays flanchent en plein vol? Ce qui se passe quand les rêves d'une population explosent, s'évanouissent comme glace au soleil ? Ce qui se passe quand les irresponsables à la tête des pouvoirs de l'Etat provoquent des accidents, entravent la bonne marche d'un pays et de toute une population ». Et Le Nouvelliste de conclure : « Nous errons ces jours-ci dans un avion sans pilote ».

Venezuela : réserves alimentaires épuisées

A Caracas, le ministre de l'alimentation, Felix Osorio, a annoncé hier que le Venezuela n'avait plus de réserve de nourriture. « Normalement le pays possède une réserve de nourriture de trois mois. Mais le gouvernement a été obligé de l'utiliser pour pallier aux graves pénuries qui ont frappé le Venezuela ces dernières semaines », rapporte El Nacional. Cette annonce, faite hier par le ministre Felix Osorio, est de facto un aveu, estime le quotidien, « même si le gouvernement de Nicolas Maduro a immédiatement et encore une fois accusé l'opposition de livrer une guerre économique au pouvoir en place et d'être responsable des pénuries ».

Le ministre Osorio a annoncé que 36 000 tonnes de nourritures étaient arrivées au Venezuela en provenance de la Colombie et de l'Uruguay et que rien qu'en novembre prochain 480 000 tonnes supplémentaires allaient être importées. Selon le journal El Nacional, ce sont surtout les produits de base, comme le sucre, le café, l'huile ou encore le lait ainsi que certains articles hygiéniques, comme le papier toilette, qui font défaut dans les rayons des supermarchés. Les pénuries et une inflation qui s'est élevée rien que pour le mois de septembre à 49,4%, autant de problèmes qui ne seront pas résolus par des importations d'aliments. 


http://www.rfi.fr/ameriques/20131025-une-affaire-espionnage-americain-obama-embarras

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