« Nous nous sommes sentis très proches tout de suite »
Depuis cinq ans, Marie-Charline Pacquot, 25 ans, partage la vie de Pierre Moscovici. Le jeune femme se confie sur leur relation et dévoile sa vie de compagne de ministre.
« Oui, nous avons 30 ans d’écart. Dans mes relations amicales, j’ai toujours aimé être entourée de gens plus âgés.
Peut-être parce que je me sens rassurée, confie la jeune femme au Pays. Mais cette différence d’âge, je n’y prête pas attention. Sauf peut-être lorsque Pierre me raconte qu’il a vu le concert de The Who à la fête de l’Huma en 72 ! »
Marie-Charline se souvient de leur rencontre au stade de foot de Sochaux, en 2008. « J’avais voté pour lui en 2007 mais sans faire attention à sa tête. Lorsqu’on m’a présenté Pierre un soir de match, nous n’avons pas du tout parlé de politique. Je n’avais tout simplement pas fait le rapprochement. »
L’attirance a été aussi immédiate que réciproque.
« Nous nous sommes sentis très proches tout de suite, assure-t-elle. Il n’y a pas vraiment eu de jeu de séduction, c’était plus une évidence… J’avais face à moi quelqu’un de simple et d’honnête. Ensemble, nous pouvions parler de bouquins toute la nuit. Il m’a fait découvrir Flaubert. »
Si l’homme politique et l’étudiante n’ont jamais dissimulé leur relation, elle se souvient que son compagnon était sur la défensive au début de leur histoire. « Pour lui, c’était un peu plus compliqué.
Il craignait qu’on lui colle l’image de l’homme de pouvoir qui abuse de la petite midinette, se rappelle-t-elle. Nous ne nous sommes jamais cachés mais nous n’avons pas non plus ressenti le besoin de nous afficher aux yeux de tous. » Sans monopoliser les pages des magazines, le couple n’hésite aujourd’hui plus à afficher sa complicité lors de manifestations publiques, comme lors du dernier salon du livre. A quoi ressemble le quotidien d’une compagne de ministre ? Il est on ne peut plus ordinaire, à écouter Marie-Charline qui évoque « une vie normale » à base de « resto le soir » ou de visionnage de « vieux westerns en DVD avec [leur] chat Hamlet sur les genoux ».
Même la présence permanente d’un garde du corps ne perturbe pas cette chercheuse attachée au laboratoire de recherche en philosophie de Besançon. « Je le vois plus comme un collaborateur de travail, explique-t-elle au sujet du bodyguard.
Il est sympa et très discret. » Si la politique n’est pas son monde, elle en subit les aléas par l’intermédiaire de son compagnon.
« Je vis par procuration ce qu’il subit, estime-t-elle. Je suis aussi terriblement surprise du nombre de mensonges qui sont racontés sur lui et cela me brise le cœur. Mais c’est dans ces moments-là qu’il est important d’être deux. Il me dit souvent que je suis son phare dans la tempête. » Son phare dans la tempête ? C’est une contrepétrie Marie-Charline ?
http://www.voici.fr/news-people/actu-people/la-compagne-de-pierre-moscovici-n-a-que-faire-de-leur-difference-d-age-488877
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